
Après Torgau, j’ai continué ma route toujours en suivant l’Eurovélo 7 qui, ici est bien indiqué. A Riesa, je me suis arrêtée dans un camp de vacances. Il y avait des jeunes scouts qui m’ont aidé à monter ma tente. Réveil au son du clairon à 7h20 !




Le paysage le long de l’Elbe est toujours joli, malgré les averses.
Le 27 juillet, je suis à Dresde, Dresden en Allemand, ville connue comme la Florence de l’Elbe en raison de son architecture baroque. La Frauenkirche est un monument emblématique de la ville. Elle a été entièrement détruite pendant la seconde guerre mondiale, mais reconstruite à l’identique en 1994 et 2005.



Le Fürstenzug ou procession des princes est une œuvre murale en porcelaine. Elle est constituée de 25 000 carreaux de porcelaine qui composent une mosaïque géante de 102 m de long. Elle représente l’histoire du trône de Saxe.

La cathédrale de Dresde se situe à quelques pas des rives de l’Elbe.



Le château de la Résidence est l’ancienne demeure des princes électeurs saxons. Je n’ai malheureusement pas pu le visiter, il n’y avait plus de tickets.
Le passage Kunsthof est connu pour la maison bleue musicale : c’est un bâtiment qui chante lorsqu’il pleut.


A Dresde, j’ai séjourné dans une auberge de jeunesse où j’ai fait la connaissance de Jane, une jeune Belge qui fait des études de kiné. Elle venait de finir un trekking de 10 jours autour de l’Elbe, nous sommes allées diner ensemble dans un restaurant vietnamien et avons passé un bon moment.
Puis j’ai repris la route. A Königstein il y a des bateaux à vapeur qui font le bonheur des touristes. On appelle cette région, la Suisse saxonne car les peintres suisses du XVIIIe siècle comparaient le paysage de roches et de falaises à leur pays.





Dimanche 30 juillet, je traverse une nouvelle frontière : me voilà en République Tchèque. La monnaie est la couronne tchèque. Děčín est la première ville que je traverse sur les bords de l’Elbe.


Puis je m’arrête à Litoměřice qui est une des plus anciennes villes de Bohême. La place au centre de la ville rassemble plusieurs bâtiments colorés, dont la maison du calice ou une maison ornée de dessins appelés sgraffite.






Comme dans le reste de l’Europe du Nord, la pluie est revenue ce qui rend mes journées un peu plus difficiles. Je dois faire sécher la tente dès qu’il y a une éclaircie et les gens me regardent bizarrement.



Dans les villes, les automobilistes roulent plutôt vite et ne font pas attention aux cyclistes. Je préfère pousser mon vélo sur les trottoirs la plupart du temps. Je trouve que le regard des gens ici n’est pas amical. C’est une drôle d’impression, comme si je dérangeais.
Ma sœur m’a annoncé qu’elle viendrait me rejoindre quelques jours alors ça me remonte le moral et je vais continuer à pédaler en direction de Prague.
Brzy se uvidíme !
Corinne
Waouh, Corinne, quelle persévérance. J’admire ta capacité à te surpasser.
Tu auras l occasion de faire un classement trip advisor de l accueil réservé aux touristes. Profitez bien avec ta soeur, inch’allah tes prochaines rencontres seront sympatiques.Bisous
Je dis « tout pareil » comme Rachel.
Bon séjour à Prague et on espère trèS fort que le soleil sera de la partie aussi.
Bonjour, au sujet des regards, sachez que la région Nord-Ouest que vous avez traversée est un peu singulière et peu connue pour son hospitalité !
A Prague, je vous conseille le camping sur Cisarska Louka : c’est au centre de Prague, sur une presqu’île. On se rend en ville… en bateau avec un billet de métro!
Pour vous rendre à Wien ensuite, contrairement à votre tracé, je conseillerais de passer par les régions viticoles de Moravie et les collines de Vysocina, plutôt que par la Bohême du Sud. La Moravie, c’est déjà beaucoup plus sympa humainement que la Bohême.